•  

    Le pouvoir des livres

    Libères moi dans les lignes
     
    Soumets-toi à ses mots, à ses phrases, à l’histoire entière.
    Fermes un livre, ouvres en un nouveau.
    Ne t’arrêtes pas là, reprends-le, compare-le, juge-le, conseille-le.
    Recommence, encore et toujours.
     
    Racontes-moi tes livres, fais les vivre à travers tes propres mots.
    Et n’oublies pas : les livres sont les seuls à pouvoir te bouleverser, t’interpeler, t’émerveiller au détour d’un mot, t’indigner, te choquer, te faire douter aussi.
    Ils te feront voyager, vibrer, tressaillir, ressentir.
    Cela, tout à la fois. Et tellement plus encore.
    Ils sont à eux seuls une source de bonheur inépuisable. Abuses-en.

    votre commentaire
  • Entrainé plus ou moins à notre gré dans les histoires surprenantes d’une grande famille Britannique, l’auteur nous offre un roman qui ne manque pas de piquant.
    Du langage cru et équivoque, aux relations à la fois tendus et sincères, brusques mais respectueuses entre les différents personnages, il nous fait voyager dans l’absurdité de la croyance collective.
    Notre fil conducteur : l’inimitable Ted Wallace, poète déchu et grincheux, mais qui, aidé d’un bon Whisky pur malt, est d’une lucidité étonnante face à la situation. Un jolie tour de passe-passe finement mené durant lequel l’auteur nous fait prendre conscience de l’incrédulité de l’être humain, dans son besoin de croire à tout prix, même au plus improbable (surtout au plus improbable), de son besoin de rêver à l’extraordinaire.
    Un besoin douloureux d’essayer de contrôler les choses inéluctables de la vie, mais avant tout une piqure de rappel pour nous encourager à accepter les trésors tels qu’ils existent : la simplicité, la modestie, le naturel, tout ce qui fait d’un être quelconque quelqu’un de spécial, tout ce qui fait de petits actes pouvant passer inaperçus, un véritable miracle aux impacts insoupçonnés mais bien plus encrés dans la réalité que ne le seront jamais les rêves, aussi forts soient-ils.

    Au final, cette immersion dans la grande bourgeoisie anglaise n’est qu’une diversion pour nous entrainer bon grés, mal grés, au sein d’une intrigue singulière. Le dénouement final laisse pantois, ou le lecteur se rend compte avec un certain malaise qu’il s’est, lui aussi, laisser prendre aux jeux.

    A travers son personnage principal, Stephen Fry nous inonde de ses réparties cinglantes, de son humour provoquant et de ses dialogues piquants.
    Mais surtout, avec cet ouvrage, Stephen Fry nous met en garde.
    Comment une volonté individuelle, encouragée par une croyance collective, devient une vérité établie qu’il sera alors quasiment impossible de remettre en cause. Car au final, nous demandons que cela, y croire.
    Un livre que j’ai dévoré et que je conseille à tous.

     

    http://livre.fnac.com/a1330644/Stephen-Fry-L-hippopotame


    votre commentaire
  • Je crois en la naïveté, car elle est capable de tout changer. Un naïf dépensera toujours son énergie à y croire.

    Quelqu’un qui croit éperdument que les choses ne sont pas ce qu’elles semblent être arrivera à les faire évoluer. Un naïf ne veut pas forcément dire un idiot. Non les plus grands naïfs sont ceux qui ont cru en une révolution possible, et qui n’ont pas arrêté de la chercher, partout, quitte à se détruire, à se perdre, tout en remuant le sac pour faire réapparaitre les sujets et poser les questions gênantes. Les naïfs ne sont pas appréciés de manière générale. Personnellement, je repose tous mes espoirs sur eux. Un naïf permet aux idéaux de survivre.

    J’aime les naïfs. J’espère qu’un jour on dira en tout simplicité, comme une simple constatation : elle a été et est restée à jamais une grande naïve.

     


    votre commentaire
  • Voilà ce que j'ai posté sur le compte facebook "mariage pour tous" au milieu du mois de janvier. J'ai suivi l'exemple initié par de nombreux anonymes avant moi, puis suivi par de nombreux autres. Des petits témoignages qui n'ont rien d'exceptionnels mais qui permettent jours après jours d'affirmer un soutien total et continu à tous ceux qui ne profitent pas encore de l'égalité des droits :

     

     

    Je m’appelle Alex et j’ai 25 ans. Je suis hétéro et en soutien total pour l’égalité des droits. Ecrire cette phrase me met mal à l’aise, je ne comprends pas qu’il soit nécessaire de « soutenir » l’égalité des droits. Ce devrait être acquis depuis longtemps. Mais plus que ça, ce devrait découler naturellement de la condition même d’humain.

    George Orwell a écrit dans « La ferme des animaux » : « Tous les animaux sont égaux, mais certains le sont plus que d’autres ». La manifestation qui a eu lieu le 13 janvier m’a fait penser à ça, la liberté de conscience exigée par certains maires m’a fait penser à ça, les remarques clairement homophobes entendues depuis toujours me confirment qu’il s’agit de cela. Je suis sidérée qu’en 2013 nous ayons encore à nous battre pour le droit à l’égalité.

    J’irai manifester le 19 janvier à Nice et le 27 janvier à Paris. La raison qui me motive plus que tout, si raison supplémentaire il doit y avoir, c’est qu’un jour j’aurai des enfants, des filleuls, et/ou des nièces.

    Hetero/homo/blanc/noir, je veux que jamais ils n’aient à se poser la question de savoir si les personnes qu’ils aiment le plus au monde vont les accepter tel qu’ils sont.

      

    Pour montrer mon soutien au mariage pour tous, le weekend du 13 janvier j’ai changé mon avatar au profit des couleurs rainbow sur facebook et sur twitter. Nombreux de mes amis ont fait la même chose. J’invite toute personne à faire de même lors du weekend du 19 janvier et du 27 janvier.

     Les combats d’aujourd’hui sont les acquis de demain, et bon dieu, il est temps !!

     


    votre commentaire
  • ... or how to built a fictional situation for the only purpose to thank someone :

      

    Your last words broke my heart in a way even you can’t imagine. You let me panting and aching in the worst possible manner. Not physically, when the scars may be hidden and will fade with time, but morally. How did you dare to compare my unreasonable

    Love and passions for life and people with a simple need to be loved and respected. It’s far more complicated and profound than a fool like you may ever consider. Of course it’s excessive. Of course it seems a never ended activity (bless it), but believe me, it’s why life is worth living for. To be already

    Fed up with everything as you are, is the most scarring thing I have ever felt when I’m around you. Don’t think we can’t see that, it’s apparent in all your body moves and facial expressions. You have been throwing up your indefinite hate for this “dreadful world” every day, by words or by acts. The only real consequence is to make obvious for each of us your profound desperation, as an endless dark hole inside you. It hurts me to contemplate this hole day after day. I’ve tried to seal this hole. I’ve really tried. But how would I have succeeded when your only reaction after all this months is to disdain everything I am and everything I need, only for the pleasure to prove your point. You’ve never understood it was an impossible foolish wish.

      

    My curiosity is my salvation, my source of joy and happiness, my life goal and my hope. I want to feed it with more and more substances.

    And, even if I don’t know the shortest way or the best rules to fly in this world of amazing sensations, I don’t feel the need to know them. All my direction’s errors, what you’ve called my “tactical failure”, allowed me to discover more and more of these new delightful dishes. They

    Let me drown myself in this ocean of wonderful encounters, let me feel by all my nerves ending and sensorial receptors how much it make me full with delight and how much I want more,

    More and more, wishing it to never finish. What a sweet torture, even you can’t deny it. Really, being

    Starving as I am, my only wish is this to never be completely satisfied. As had written one of my most incommensurable source of mind’s food: my need to learn and discover is “[…] the perfect type of a perfect pleasure : it is exquisite, and it leaves one unsatisfied”.

    May you never approach this blissful sensation, I feel sorry for you.

     

      

     But you know, some strange lights and other shivers I sometimes catch in your eyes may me think than one day, we will discover us again, in a far more intimate way we ever did: a mind one. And I have the deeply intuition than this day is going to be an orgasmic one!


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires